Le gel et la grêle sont les ennemis du vigneron...
Et la nature se rappelle à nous quand on l'oublie un peu trop vite...
Je m'en suis rendu compte ce jeudi 17 mai en arrivant dans les vignes pour continuer à ébourgeonner : une nuit claire et des températures qui flirtent avec le zéro, en cette période de lune rousse et c'est une triste vision qui s'offre à moi! Les feuilles sont gelées, comme brûlées et racornies au fur et à mesure que le soleil réchauffe l'air, et des pointes de sarments qui noircissent et se tordent de douleur (anthropomorphisme, quand tu nous tiens!!).
Les effets sont encore difficiles à estimer, j'attends de voir avec quelques jours de plus l'étendue des conséquences de ce coup de froid : le nombre de sarments touchés par cep, les dégâts sur les inflorescence et donc le rendement en raisin.... Certaines zones abritées, où l'air froid à dû stagner, sont vraiment durement atteintes. Dur à digérer, au vu du boulot déjà fourni et des soins attentifs prodigués à ces fragiles plantes... Heureusement, tots cela ne représente pas mon gagne-pain unique, contrairement aux vignerons "pros", mono-actifs, et je m’accommoderai de ce que dame Nature m'aura laissé... Avec un goût un peu amer, mais je pense que ça fait aussi partie de mon apprentissage du métier.
Et la nature se rappelle à nous quand on l'oublie un peu trop vite...
Je m'en suis rendu compte ce jeudi 17 mai en arrivant dans les vignes pour continuer à ébourgeonner : une nuit claire et des températures qui flirtent avec le zéro, en cette période de lune rousse et c'est une triste vision qui s'offre à moi! Les feuilles sont gelées, comme brûlées et racornies au fur et à mesure que le soleil réchauffe l'air, et des pointes de sarments qui noircissent et se tordent de douleur (anthropomorphisme, quand tu nous tiens!!).
Les effets sont encore difficiles à estimer, j'attends de voir avec quelques jours de plus l'étendue des conséquences de ce coup de froid : le nombre de sarments touchés par cep, les dégâts sur les inflorescence et donc le rendement en raisin.... Certaines zones abritées, où l'air froid à dû stagner, sont vraiment durement atteintes. Dur à digérer, au vu du boulot déjà fourni et des soins attentifs prodigués à ces fragiles plantes... Heureusement, tots cela ne représente pas mon gagne-pain unique, contrairement aux vignerons "pros", mono-actifs, et je m’accommoderai de ce que dame Nature m'aura laissé... Avec un goût un peu amer, mais je pense que ça fait aussi partie de mon apprentissage du métier.
Vraiment pas cool Luc alors que lors de notre visite ça avait l'air si prometteur... On croise les doigts pour toi !
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